Hier, jeudi 12 octobre 2023, lors de la niche du Rassemblement National, sur les sept propositions de loi proposées par le groupe RN, seules quatre ont pu être débattues par leurs rapporteurs mais non sans verve et persévérance.
Ces textes avaient pour objectif de répondre aux crises énergétiques, inflationnistes, migratoires, sécuritaires et sociales, auxquels font face les Français et découlaient des engagements tenus par Marine Le Pen durant la dernière campagne présidentielle. Cohérentes et pragmatiques, ces PPL ont été pensées avec la volonté d’améliorer le quotidien de tous les Français et de rassembler tous ceux qui ont à cœur de défendre l’intérêt général, loin des querelles partisanes.
Pourtant la majorité relative et l’extrême gauche ont, une fois encore, fait preuve de mauvaise foi et de sectarisme idéologique en refusant de voter ces PPL. Quant aux LR, ils se sont illustrés par leur lâche absenceévitant, ainsi, de voter certaines de nos propositions sur lesquelles ils avaient annoncé leur soutien.
La PPL visant à soutenir les femmes qui souffrent d’endométriose portée par Emmanuel Taché de La Pagerie qui permet grâce à la création du statut d’affection à longue durée ( ALD) l’exonération des frais de sécurité sociale pour les 10% de femmes victimes d’endométriose, fut donc rejetée alors qu’elle aurait dû susciter l’unanimité des votes.
Pour écarter la PPL défendue par Bryan Masson visant à supprimer ou à suspendre les allocations familiales pour les parents d’enfants criminels ou délinquant, nos adversaires ont versé dans l’amalgame fallacieux et honteux entre délinquance et pauvreté alors même qu’il était question de mettre un terme à l’impunité des mineurs mise récemment en lumière lors des émeutes de juin dernier.
Quant à la PPL visant à faire baisser la facture énergétique pour soutenir le pouvoir d’achat des Français et booster la compétitivité des entreprises, soutenue par Alexandre Loubet, la Macronie et la Nupes l’ont rejetée tout de go.
Même sort réservé à la PPL défendue par Hervé de Lépinau visant à interdire l’écriture « inclusive » dans les publications scolaires et universitaires ainsi que dans les actes civils, administratifs et commerciaux. Là où il s’agissait d’interdire cette langue inclusive pour éviter de dénaturer notre langue française et surtout d’exclure encore plus les élèves de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, la Nupes n’a vu qu’un soi-disant sexisme qui n’existe que dans leur accusation.
Les Français s’en souviendront le 9 juin 2024, lors des élections européennes.