L’examen de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 va débuter en commission des Affaires sociales le lundi 30 janvier 2023 pour trois jours.
Alors que ce texte est porteur de grandes inquiétudes pour nos concitoyens et qu’il relève d’un choix de société capital pour notre pays, près de 7 300 amendements ont été déposés par nos collègues.
Tout comme le Gouvernement a pris le parti assumé d’avoir recours à l’article 47-1 de la Constitution, certains groupes politiques ont pris le parti assumé de l’obstruction parlementaire.
Au contraire, les députés du groupe Rassemblement National et apparentés ont toujours assumé une ligne claire : s’ils estiment que ce projet doit être énergiquement combattu, ce combat doit être mené de façon intelligente et constructive.
Malheureusement, le nombre d’amendements déposés par les députés de groupes politiques, notamment d’extrême-gauche, ne permettra pas d’évoquer la mesure la plus décriée du projet de loi qui est par ailleurs rejetée par une majorité de Français : le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans qui apparaît à l’article 7.
Convaincus de la nécessité de pouvoir débattre et s’opposer efficacement à ce projet, les députés du groupe Rassemblement National et apparentés ont saisi, ce jour, la présidente de la commission des Affaires sociales afin que cet article fasse l’objet d’un examen prioritaire et qu’il puisse être examiné sincèrement par la représentation nationale.
Ils rappellent que le dépôt d’amendements tendant à faire de l’obstruction est un immense service rendu au Gouvernement, dans la mesure où le texte sera transmis au Sénat même sans vote au-delà de vingt jours d’examen par l’Assemblée nationale.
Les Français peuvent compter sur les députés du groupe Rassemblement National et apparentés pour mettre toutes leurs forces dans le combat contre cette réforme, qui doit faire l’objet d’un débat de fond.